En Question n°131 - décembre 2019

« Cittaslow ». Ralentir nos villes pour améliorer nos vies

crédit : Aurélien Romain – Unsplash


Cittaslow est un réseau international de villes ou communes du bien-vivre. S’inspirant de l’expérience du « slow food » – centrée sur le concept de qualité alimentaire – mais en l’élargissant à la qualité de vie globale, le mouvement fête ses 20 ans cette année. Né en Italie, à l’initiative des maires de quatre petites villes, le réseau a pour moteur cette intuition fondamentale : « There is no smart without slow » (il n’y a pas de ville intelligente sans lenteur).

L’idée originelle vient de Paolo Saturnini, alors maire de Greve in Chianti, qui avait imaginé introduire certains principes dans l’administration de la ville, en mettant l’accent sur le côté positif de la lenteur, la durabilité et la justice sociale. Depuis lors, Cittaslow s’est dotée d’une structure et est présente dans trente pays. Elle s’incarne à travers des centaines de projets qui améliorent concrètement la planète chaque jour. Les communes labellisées Cittaslow ne peuvent exister sans la contribution active des commerçants, des artisans, des agriculteurs, des écoles, des associations de volontaires, etc.

Présent depuis 2017 dans notre pays, le réseau y rassemble sept communes (Silly, Enghien, Chaudfontaine, Lens, Estinnes, Maaseik et Jurbise) autour d’une charte valorisant la qualité de vie des citoyens et la communauté locale.

Une autre ville serait-elle possible ?, nous demandions-nous dans le dernier numéro de la revue En Question (n°130, septembre 2019). Et si le ralentissement était une des voies pour rendre nos cités plus agréables ?

Plus d’infos : cittaslow.be et www.cittaslow.org