United against police violence

  • 21 octobre 2019
  • 18h00 à 20h00
  • Hotel de ville de Bruxelles | Grand place de Bruxelles

crédit : Student for Climate


Ce samedi, la répression policière de l’action Extinction Rebellion était excessive et abusive. Il n’y a pas de doute là-dessus, les images et vidéos partagées dans les médias et sur Facebook sont sans équivoque. Le porte-parole de la police, Olivier Slosse, l’a d’emblée reconnu. Néanmoins, il reste un débat politique sur l’enquête à mener. Avec d’autres, nous réclamons l’analyse de la légalité, la subsidiarité et la proportionnalité du recours à la violence.

Qu’on ne vienne pas nous dire que nous le réclamons parce qu’il s’agit de manifestants écologistes – cela n’a rien à voir. Les bobos de gauche ne sont généralement pas les plus mal lotis : migrants et sans papiers font généralement l’objet d’un traitement policier plus répressif. Non, il s’agit d’un principe de démocratie. L’Etat, c’est-à-dire nous tous, confie l’utilisation de la force et de la violence à des fonctionnaires assermentés, les policiers, qu’elle forme et encadre par des mécanismes de contrôle et de sanction. C’est essentiel. Des débordements précédents nous ont amené à soutenir les manifestations annuelles du 15 mars, journée internationale contre les violences policières.

Saisissons l’occasion de ces débordements et de leur couverture médiatique pour réclamer lundi prochain 21 octobre, devant l’Hôtel de Ville, une enquête dont les conclusions doivent être publiques et qui doit aboutir à des recommandations politiques.

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