En Question n°135 - décembre 2020

Se libérer du consumérisme. Un enjeu majeur pour l’humanité et la Terre

Couverture de l'épingle

Le constat est connu : à cause de l’homme, la terre va mal. Un changement s’impose. Radical : pas seulement des ajustements, mais un changement de paradigme. Il s’agit d’aller « au-delà du consumérisme, de sa vision superficielle du bonheur et de l’avidité anxieuse qui la nourrit. » Pour ce faire, l’écologie extérieure apporte une aide considérable, mais elle doit être complétée par une écologie intérieure. « Une métamorphose doit se produire aussi dans les consciences et les cœurs », précise Egger. L’auteur nous invite à nous reconnecter à notre humanité profonde, à la nature, à l’autre. L’enjeu : passer du statut d’individu à celui de personne. Et se libérer ainsi du « système croissanciste, productiviste et consumériste qui détruit les bases de la vie ». Pour ce faire, il faudra encore affronter nos angoisses. Pourquoi croyons-nous avoir besoin de tant de choses, si ce n’est parce que nous avons peur de manquer ? Et peur de la mort ? Egger nous appelle à « vivre en mortels », à rechercher le temps juste, et à renaître – c’est-à-dire à « nous éveiller à ce qui est plus grand que nous ». En des temps incertains, ce petit livre parle à toutes les dimensions de l’être et nous apporte de l’espoir. Il invite chacun à rendre l’avenir possible. En devenant un homme plus humain.  

VD