Le souci de notre planète requiert des engagements politiques, des lois, des technologies vertes, des gestes quotidiens… L’Auteur met en évidence combien il importe de nourrir cette « écologie extérieure » en allant plus profond (« écologie intérieure »), en reconnaissant au-delà de ce qui est immédiatement visible « l’unité entre le cosmique, l’humain et le divin ». Une unité déjà là, mais encore à accomplir.
Pour réenchanter notre relation à la nature, l’auteur invite abondamment à porter un regard, à la fois ouvert et critique, sur les religions et les mouvements spirituels. En effet, à propos de cette relation, ceux-ci expriment – aux travers de mots parfois inadéquats et toujours insuffisants – quelque chose de l’indicible qui, dépassant ce qui apparaît, ne peut être qu’évoqué. En conclusion, l’auteur incite à devenir « méditant-militant ».
Concis, précis, pédagogique, ce petit livre aide à réfléchir avec le cœur aux enjeux pressants de l’écologie et à prendre part aux engagements qu’ils requièrent.
Dans la même collection, M. M. Egger a publié Écopsychologie (2017, 144 p.). Excellent. Signalons aussi les « Dix propositions pour une transition intérieure » qu’il énonce dans l’ouvrage collectif, Les transitions écologiques (dir. Alexander Federau, même collection, 2018, 127 p.).
M. M. Egger a également préfacé un ouvrage de deux praticiens de l’écopsychologie, Joanna Macy et Chris Johnstone (L’espérance en mouvement, Labor et Fides, coll. Fondations écologiques, 2018, 307 p.). Face aux enjeux de l’écologie, ce livre allie réflexion et suggestions pratiques pour développer le potentiel créatif des personnes et groupes.
GCdM